Lundi 4 novembre 2024 / 3 janvier 20025
Leslie Piché et moi intervenons à l’occasion dans les résidences pour ainés. Nous leur apportons des divertissements culturels comportant un volet littéraire. Nos activités sont en partie financées par de modestes soutiens à l’Action bénévole de députés provinciaux de Laval ou à des projets spéciaux soutenus par les élus municipaux.
Il m’est venu l’idée de proposer un ciné-club à cette clientèle, après avoir vu le film La vie selon Otto.
Voici ma liste :
1 – La vie selon Otto
2 – Hector et la recherche du bonheur
Auteur : danielle
Mes films pour nos écoles et nos bibliothèques
Samedi 5 octobre 2024
Je suis préoccupée par les choix de films que nos écoles et nos bibliothèques montrent aux enfants du primaire et du secondaire. J’écris montrent, car d’après mon expérience d’accompagnatrice de mes petits-enfants, je n’ai vu à ce jour aucun éducateur ni aucune éducatrice en présenter un, comme on le fait dans les ciné-clubs. Ni explication contextuelle avant, ni échange avec les enfants et leurs parents après. Et surtout, les choix m’ont paru chaque fois douteux dans un cadre éducatif.
J’ai donc entrepris de faire des suggestions. Et j’offre d’animer un ciné-club éducatif à qui me le demandera. Je suis diplômée en sciences de l’éducation.
LISTE (dans l’ordre de mes trouvailles)
1 – Moonrise Kingdom
2 – August Rush
3 – À tout jamais : Une histoire de Cendrillon
4 – Pour un garçon (ou Comme un garçon, au Québec)
5 – Portrait craché d’une famille modèle (Parenthood)
6 – Gilbert Grape ou Qui est Gilbert Grape ? (What’s Eating Gilbert Grape ?)

Chapitre 3 : Lire oui! mais pas n’importe quoi!
Parce que je suis encore plus préoccupée par certaines lectures imposées à nos jeunes dans les écoles du Québec…
plus « Chapitre 3 : Lire oui! mais pas n’importe quoi! »
Chapitre 2 : Lire oui! mais pas n’importe quoi!

Chapitre 1 : Lire oui! mais pas n’importe quoi!

Mémoires programmées
14 octobre 2023
Pourquoi vais-je parler de Mémoires programmées (Total Recall), le film américain de science-fiction réalisé par Len Wiseman, sorti en 2012, un remake de celui de Paul Verhoeven, sorti en 1990? Parce qu’il s’agit d’adaptations cinématographiques de la nouvelle Souvenirs à vendre (We Can Remember It for You Wholesale) de Philip K. Dick? Oui… mais non, pas cette fois! C’est pour un dialogue entre Matthias, le chef de la Résistance, et Carl Hauser, un agent secret amnésique qui ne sait pas qui il était, mais qui sait qui il veut être. Je le trouve d’actualité :
Houser – Je voudrais me rappeler.
Matthias – Pourquoi ?
Houser – Pour redevenir qui j’étais.
Matthias – Il est vrai que la quête de tout homme est de découvrir qui il est, mais la réponse se trouve davantage dans le présent que dans le passé. C’est ainsi pour chacun d’entre nous.
Houser – Oui, mais le passé nous indique notre parcours.
Matthias – Le passé est une construction de l’esprit. Il nous aveugle et nous leurre pour nous faire y croire. Le cœur veut vivre dans le présent, c’est là qu’il faut chercher.

La culture selon LCN
9 octobre 2023
Ce matin, jour d’Action de grâces, je déjeune en regardant à la télé « Le Québec matin» de LCN, et voilà que défile au bas de l’écran leurs deux nouvelles étiquetées CULTURE : 1. Marc Hervieux a une potentielle nouvelle relation amoureuse; 2. une actrice (qui n’est pas nommée) a une difficile relation avec sa mère.
C’est cela la CULTURE pour LCN ? Voyons si je peux trouver sur Internet une définition qui justifie d’accoler ce mot, CULTURE, aux états d’âme de nos vedettes québécoises.

Souvenir d’un jubilé d’Élizabeth II
11 septembre 2022
La Société littéraire de Laval avait produit une exposition multidisciplinaire soulignant le jubilé de diamant d’Élizabeth II.
Danielle Shelton, commissaire, artiste et autrice, les écrivaines Françoise Belu, Leslie Piché, Nancy R Lange, Francine Allard et Diane Landry, les écrivains Denis-Martin Chabot et Claude Drouin, ainsi que le calligraphe José Acquelin et le photographe R. A. Warren avaient relevé le défi d’évacuer leurs allégeances politiques pour s’intéresser à «la femme sous la couronne», d’où le titre de l’ensemble de la démarche artistique.
Les neuf installations et œuvres numériques explorent, en mots et en images indissociables, une gamme d’émotions jouées sans fausse note, allant de la compassion respectueuse à l’humour absurde.
OUVRIR LE PDF du tiré à part de la revue Brèves littéraires 86 (février 2013)
Crédit : installation de Danielle Shelton, La boîte de chocolats; texte de Françoise Belu, Pour faire le portrait d’une reine, pastiche du poème de Jacques Prévert, Pour faire le portrait d’un oiseau
Photo de l’installation : R. A. Warren

Du Grand Bleu à la La leçon de piano à un mur végétal
2 avril 2022
Le 30 mars, j’ai posté dans le Facebook de «Cinéma & Littérature» une nouvelle de Marthe Couder (une élève de mon atelier d’écriture, qui m’y a autorisée) dans laquelle elle fait un rapprochement (la noyade) entre deux films : Le Grand Bleu et Le Leçon de piano. Sa création littéraire s’intitule : «Il faut une bonne raison pour remonter».
Un membre du groupe, Robert Cervetti, m’a écrit (a-t-il réalisé que son mot ne s’adresse pas à moi, mais à Marthe?): «Magnifique texte. Vous êtes une rêveuse une romantique. Vous espérez l’absolu… Moi je n’ai croisé que des dauphins et le metteur en scène Jacques Mayol à Marseille.»
Je lui ai répondu : «Il arrive qu’on croise quelque part quelqu’un d’inattendu, et que cela soit un beau moment. Un jour, j’ai croisé un homme vert, tout vert, des chaussures au cheveux. Il était devant son mur végétal du musée du quai Branly, le jour de l’inauguration. On a parlé, j’ai fait une photo. Je n’avais pas d’invitation, je suis entrée avec lui, Patrick Blanc, dans l’espace de Jean Nouvel. C’était comme au cinéma!»
J’aime l’imprévu des enchainements d’idées!

Les cailles en sarcophage de Babette
2 mars 2022
D’après une nouvelle de Karen Blixen.
Oscar du meilleur film en langue étrangère 1988.
Je me le remémore et je fouille dans mes carnets intimes.
Au XIXe siècle, Babette fuit la guerre civile et se réfugie au Danemark, dans une austère communauté luthérienne. Elle gagne à la loterie et utilise tout son gain pour cuisiner un somptueux repas qui réunit les sœurs Filippa et Martine qu’elle sert depuis quinze ans, leurs amis et un général de passage.
À table, le général parle d’une cuisinière, la chef d’un restaurant parisien qui «était capable de transformer un repas en une sorte de liaison amoureuse. Une relation si passionnée qu’on se prend à constater que l’appétit physique ne diffère en rien de l’appétit spirituel.» (Écrivant cela, je me sers un Beaume de Venise.) Le général se lève et dit : «Il arrive un jour où notre champ de vision augmente.» Filippa chante : «Vois le jour de nouveau se hâter. Et le soleil dans l’eau se baigner.» À la fin du repas, le groupe sort de la maison et Martine constate que «les étoiles se sont rapprochées un peu». Sa sœur Filippa réplique : «Peut-être se rapproche-t-elle un peu tous les soirs.» Babette cite alors l’ami commun, l’artiste lyrique Achille Papin : «Qu’on me donne la chance d’offrir la meilleur de moi-même.» (Là, je bois ma liqueur dorée.)
À Montréal, en complément du film, on pouvait déguster le Festin de Babette dans un grand restaurant à proximité de la salle de cinéma.

Un certain Christophe Aubert
Dimanche 27 février 2022
J’écris ce commentaire à la suite d’un post * d’un inconnu de Cinéma et Littérature.
«Christophe Aubert, je vous suivrai, j’aime ce que j’ai lu. Je vais revenir sur La route de Madison. Il y a dans ce film la scène la plus érotique du cinéma, de mon point de vue féminin – et peut-être la verrez-vous comme moi.
Dans son bain, Francesca tend la main pour recueillir quelques gouttes d’eau que laisse échapper la pomme de la douche. Il avait été « là quelques minutes avant ». Elle est « étendue là où l’eau avait coulé sur son corps ». Et elle trouve cela « immensément érotique ». Je trouve cela immensément érotique.
Je rappelle que la trame de ce film est le journal intime de Francesca, que ses enfants découvrent après son décès.»
*Post de Christophe Aubert
«L’autre jour, il y avait un commentaire d’une phrase à propos du film d’Eastwood « Sur la route de Madison » presque un graffiti : « film de nana », ou quelque chose d’approchant. Comme si les sentiments amoureux appartenaient à ce genre féminin. Je sais, pour ma part, que les sentiments amoureux auront été l’une des grandes affaires de ma vie, que longtemps je me serai levé tôt pour courir après. Et que maintenant que mon corps abandonne le terrain, je ne regrette certainement pas d’avoir couru autant. Les « nanas » auront été la passion de mon être, j’aurai été toute ma vie fasciné par la façon, ou plutôt les façons dont l’autre sexe se réarrange des vicissitudes, des émotions, des échecs, des envies, des doutes et des plaisirs qui traverse leurs vies de femmes. J’aurais aimé être petite souris pour les observer en secret, dans leur poche toute ma vie pour voir les leurs. Le roman, mais maintenant plus encore le cinéma, me permettent cela. Et hier soir je suis tombé à la télévision, sur Ciné + Club, sur un film charmant de 2021, en noir et blanc « Playlist », certainement parce que la réalisatrice Nine Antico vient du dessin et de la BD, qui met en scène ses journaux intimes féminins, avec ce comment font-elles et qu’espèrent-elles de l’amour que mon âme de petite souris adore. Son héroïne principale est jouée par Sara Forestier, qui fait admirablement la méduse face aux gifles et renversement de situation d’une vie sentimentale et professionnelle à ses débuts. Elle est accompagnée de Laetitia Dosch, dont la capacité à surnouer et emporter dans un monde parallèle chaque situation simple de prime abord, est exceptionnelle. Et puis de toute une ribambelle de types qui pourraient être le type, puis non, puis peut-être, puis non, puis oui en fin de compte…. Du bonheur en barre.»

Cinéma quand tu me tiens…
Samedi 26 février 2022
Me voilà prise dans le filet du groupe Facebook Cinéma & Littérature. C’est une chose réconfortante d’y recycler mes vieux articles de blogue, voire de commenter ce que certains membres écrivent sur des films que je connais, mais là, j’ai franchi ma barrière : j’ai posté deux articles inédits. Je ne suis pas en vacances, alors le temps, je le vole à ma télévision.
Hier soir, j’ai parlé de La Constance du jardiner. Ce film britannique réalisé par Fernando Meirelles d’après le thriller du romancier britannique John le Carré, a pour thème le scandale des tests de médicaments en Afrique noire. Sur ce drame inspiré de faits réels se greffe une histoire d’amour sans compromis.
Tessa – Emmène-moi en Afrique avec toi.
Justin – Je t’emmènerais à quel titre?
Tessa – Ça m’est égal. Ce peut être en tant que maîtresse, flirt, femme… dis juste oui ou non.
Justin – Je ne sais pas, on se connaît à peine.
Tessa – C’est l’occasion de m’étudier.
Justin – De t’étudier? Alors, je…
La réponse, on ne l’entend pas, on la vit pendant 129 minutes.
J’avais vu ce film en 2005, je me souvenais parfaitement de ce dialogue.
Et cet après-midi, j’ai écris au sujet du film C’est ça le paradis ? que j’avais enregistré sur Hélix. La direction photo poétique de cette comédie de l’absurde m’a séduite. Tout en demeurant quasiment muet dans le rôle principal, Elia Suleiman, le cinéaste palestinien – il est né à Nazareth – fait la démonstration que la Palestine, Paris et New York, c’est quelque part du pareil au même, autant rester chez soi!
Le film – prix spécial du jury à la 72e édition du Festival de Cannes – est une coproduction France, Qatar, Canada, Turquie, Palestine. Pourquoi le Canada ? Parce que les scènes new yorkaises ont été tournées à Montréal (j’ai reconnu les lieux, j’y vis).
Pour La Constance du jardinier, les J’aime, les commentaires et les partages sont nombreux. Mais pour C’est ça le paradis?, il a fallu 11 minutes avant d’avoir un premier J’aime (qui sera peut-être orphelin, qui connait ce film ?).
Je rejoins Cinéma & Littérature
Vendredi 18 février 2022
Hier, j’ai découvert un groupe Facebook qui partage mon intérêt quasi obsessionnel pour le cinéma qui s’approprie tous azimuts la littérature. J’ai publié sur leur site, qui a 12,3 k de membres, un de mes articles de blogue : Emerson et le marshall Cole (partagé le 2022-02-17, 13:01); j’ai récolté 17 J’aime et 4 commentaires. Si tu ne peux pas faire venir à ta montagne les cowboys, rejoins-les sur la leur.
https://www.facebook.com/groups/1091587071006057?sorting_setting=CHRONOLOGICAL

Alors je poursuis l’expérience :
– Imaginer une histoire vraie : Marwencol – 2022-02-18, 16:14 – 3 J’aime, 1 commentaire
– Subrepticement la culture –2022-02-19, 15:00 – 3 J’aime, 1 partage
– Le mensonge de Sherlock Holmes – 2022.02.20, 8:00 – 3 J’aime, 2 commentaires – j’ai répondu à l’un d’eux, 2 partages
– Bianca, Florence et Marguerite – 2020.02.22, 8:02 – 8 J’aime, 1 commentaire, 1 pouce levé
– Doit aimer les chiens – 2022.02.24 (je cesse de noter le résultat… cela devient fastidieux)
– Femmes de rêve – 2022.04.02
Pour qu’on s’intéresse à moi, nouvelle venue sur cette montagne, il faut que je m’intéresse à ses cowboys.
Je commente donc :
– Le beau Serge (1958) J’ai suscité la discussion, mais pas de façon sympa… Je passe pour une gourde ! M’abstenir désormais ? Je réfléchis (dans l’angoisse existentielle) et je décide de m’expliquer : « Il y a le gouffre. Et il y a le pont qui le traverse. Je m’intéresse en éclectique à la poésie cinématographique. Et voilà que je pense à Mélies. Je ferai attention à mes mots, me rappelant que je ne suis pas une historienne du cinéma, mais une littéraire. » Joel P. me répond, je lui réponds : «À Montréal, le cinéma Élysée, rue Milton, près des Beaux-Arts, présentait les films de la Nouvelle vague (1959-1987). J’ai le souvenir d’y avoir vu À bout de souffle, Jules et Jim, Cléo de 5 à 7, Ma nuit chez Maud, La nuit américaine, Les parapluies de Cherbourg, Le genou de Claire, Le bonheur, L’amour l’après-midi, Un homme et une femme, La femme d’à côté, Belle de jour, Le dernier métro, César et Rosalie… d’autres, plusieurs autres… Peau d’âne, Diva ! Mais est-on toujours dans cette Nouvelle vague? Dans ces années-là, je n’avais pas étiqueté la programmation de la salle autrement que par «films français». Au centre-ville, les films étaient américains (Five easy Pieces, Easy Rider) ou japonais (Onibaba), et je les aimais aussi.»
De mes 5 ans à mes 17 ans, je vivais dans une petite ville à mi-chemin entre Montréal et Québec, où deux cinémas projetaient chaque semaine un programme double différent, et j’y allais tous les samedis. Mon père, électricien, était régulièrement appelé à y faire des réparations, et il me rapportait des bouts de films sacrifiés au collage après que la bobine ait pris feu (comme dans Cinema Paradiso). De plus, je vivais à côté d’un autre cinéma, désaffecté celui-là depuis des années, dans lequel il y avait encore des reliques cinématographiques que je récupérais au risque de ma vie (vu l’état des lieux, je n’exagère pas). Mon enfance a été aventureuse.
Dans les cinémas de ma petite ville, j’ai vu Tarzan (Johnny Weissmuller) Annibal (Victor Mature; acheté ensuite en Dans les cinémas de ma petite ville, entre Montréal et Québec, j’ai vu Tarzan (Johnny Weissmuller) Annibal (Victor Mature; acheté ensuite en Cinéroman, voir ma photo), Ben-Hur (Charlton Heston, 1959), Dracula, Frankestein, La mouche (1958), et d’autres films d’horreur, certains en 3D avec des lunettes, un oeil rouge, un oeil vert, je me souviens du monstre des marais. J’ai vu aussi les comédies musicales américaines de l’après-guerre (Dansons sous la pluie, etc.), les films d’Elvis Presley, ceux de Gilbert Bécaud, la Mélodie du bonheur (la famille Trapp), L’eau vive avec la chanson de Guy Béart, Roméo et Juliette de Zeffirelli… J’ai été une enfant libre conscience de ce privilège.
Encore là, je cesse de noter mes commentaires… Merci à tous !

Moi, la cariatide
lundi 5 juillet 2021
Merci à tous mes amis, toutes mes amies Facebook qui ont eu un bon mot pour moi samedi, jour de mon anniversaire, que je célébrais à Sutton ayant été invitée à l’inauguration du centre d’Arts de de rêves.
Parmi les voeux, celui-ci de Diane Landry reçu par courriel : «Merci de continuer à inspirer et soutenir notre communauté littéraire. Tu es notre pilier.» Elle parle de la Société littéraire de Laval et de la revue d’arts littéraires Entrevous, dont je suis directrice artistique.
L’image est proche de ce que je ressens : je me vois «cariatide». Je suis à ma place dans ce rôle, heureuse de soutenir les créateurs qui m’accordent leur confiance, leur amitié.

Emerson et le marshall Cole
dimanche 18 avril 2021
Je veux parler d’Appaloosa, le film réalisé en 2008 par l’acteur américain Ed Harris, dans la grande tradition du western. Une adaptation d’un roman de Robert B. Parker (2005). Et il y a plus, pour qui s’intéresse aux mots : le marshall Cole s’attèle au cours du film à la lecture des œuvres complètes de Ralph Waldo Emerson (1803-1882), le grand penseur de l’individualisme démocratique américain, qui a écrit :
«La société n’aime ni les réalités ni les créateurs, elle préfère les noms et les coutumes.»
« La solitude est impraticable, et la société fatale. Nous devons garder notre tête dans l’une et nos mains dans l’autre. »
Et moi, voilà que j’ai l’impression d’avoir déjà écrit cet article de blogue. Ou alors je ne l’avais pas encore fait et le sujet était demeuré dans ma tête. Il s’est rappelé à moi hier soir en regardant à la télé un autre western, sorti en salle en 2000, et où les dialogues et le titre du film participent à l’atmosphère intellectuel : De si jolis chevaux. Là encore, le scénario est adapté d’un roman éponyme, de Cornac McCarthy celui-là, publié en 1994.

J’aime un très grand nombre de films adaptés de romans.