25 mai 2016
En 2013, la Société littéraire de Laval (SLL) avait fait paraitre dans son périodique Brèves un hommage à trois disparus : Bernadette Babin-Bujold, Michel Cailloux et Louky Bersianik. Cette même année, lors d’une table ronde sur le thème du «devoir de mémoire» au Collège Montmorency, Gaëtan Dostie, Patricia Smart, Madeleine Gagnon et Aimée Dandois avaient répondu à la question : «Comment les littéraires rendent-ils hommage à leurs chers disparus?»
En 2005 disparaissait une grande Lavalloise : Anne-Marie Alonzo, poète quadraplégique lauréate d’un Prix du gouverneur général, éditrice des éditions Trois et directrice du Festival de Trois. Depuis mon arrivée à la Société littéraire en 2007, je multiplie sans succès les démarches afin de conserver vivante la mémoire de cette femme extraordinaire. Je sais qu’une demande de reconnaissance a été déposée à la division de toponymie de Ville de Laval, mais aucune proposition de lieu qui pourrait porter le nom d’Anne-Marie Alonzo n’a été faite, à ma connaissance. De son côté, la SLL a essuyé une succession de refus de subventions visant à redonner vie au Festival de Trois, un évènement annuel unique en son genre et apprécié du public, consistant en une dramatisation de textes d’auteurs reconnus (romans, poésie, théâtre, etc.) par des comédiens professionnels, avec mise en scène et décor. Ce matin, une nouvelle idée a germé : serait-il possible d’introduire dans le Festival des Molières 2017 (festival de théâtre amateur au Théâtre de la Grangerit de Laval, en juin, sous la direction de Steve Berthelotte) une représentation professionnelle dans l’esprit du festival de Trois ? Serait-ce un momentum favorable à la concrétisation du projet dont Béatrice Picard, moi-même et le CA de la SLL rêvent depuis des années, soit, pour la première édition, un spectacle théâtrale dont le titre est explicite : «Festival de Trois – Les femmes de Tremblay» (Michel, évidemment!).
Il nous faut des appuis… il faut vraiment que j’apprivoise mieux les réseaux sociaux, que j’alerte efficacement mes amis Facebook… ah ! si seulement tous ensemble nous nous mobilisions afin que revive le Festival de Trois d’Anne-Marie Alonzo…