début de la recherche : 22 février 2018
Un aphorisme est un énoncé autosuffisant une fois sorti de son contexte. Il a cette particularité de se frayer un chemin dans notre esprit en provoquant d’autres pensées. Plusieurs auteurs littéraires s’y adonnent sciemment (par exemple, le poète lavallois Patrick Coppens : Pensées pensives). Mais, ce qui m’intéresse ici, ce sont les auteurs de scénarios cinématographiques ou télévisuels qui créent, probablement à leur insu, des personnages fictifs qui lancent des aphorismes au milieu des dialogues. Le premier qui a attiré mon attention est le personnage du Docteur House.
«Dans le cas où on ne se trompe pas, le doute ne sert pas à grand-chose.»
«Le problème chez les bons perdants, c’est que ça reste des perdants.»
Docteur House
«La vérité est une histoire à moitié racontée.»
Une des quatre filles de Terry, la « femme en colère » du film The Upside of Anger (réalisateur Mike Bonder, 2004, coproduction États-Unis et Royaume-Uni)
«Les bonheurs qui ne sont pas choisis doivent juste être acceptés.»
Jenny Lee (SOS sages-femmes, titre original Call the Midwife, série britannique inspirée du récit autobiographique de Jennifer Worth, dans le Londres des années 1950)
«Il faut se méfier des gens qui vendent des outils, mais ne s’en servent jamais.»
Pascal Amoretti (le puisatier dans le film de Daniel Auteuil (2011), nouvelle version de La fille du puisatier, un film de Marcel Pagnol (1940).
«Quand la vie te pisse dessus, ce n’est pas pour t’offrir à boire.»
Michael Bryce, le garde du corps du film Mon meilleur ennemi (The Hitman’s Bodyguard)