29 juin 2016
Il est rare que j’alimente mon blogue deux jours de suite, mais je viens de recevoir un «édito» de Monique Molière qui rejoint ma pensée : je ne vais pas usurper la maternité de sa critique, aussi, sans autre commentaire, je la cite et vous donne son adresse virtuelle.
«Le Festival de Cannes, une usine à rêves, dont la rutilante vitrine nous renvoie parfois d’inquiétants reflets, rien de moins qu’une perte de prestige de la littérature et des écrivains.
Il fut un temps où ceux-ci composaient jusqu’à la moitié du jury. Aujourd’hui, ils se comptent sur les doigts de la main. Progressivement, réduits à une portion congrue, ils ont été remplacés par les étoiles montantes du cinéma, réalisateurs et autres acteurs. L’image dans sa volonté de scintiller au firmament a eu le mauvais goût d’usurper la place de la création littéraire, sans laquelle elle ne serait qu’une ombre chinoise sans consistance tant la force des mots est nécessaire au septième art.
Mais pour que mon propos soit tout à fait honnête, il faut tout de même signaler la présence du romancier et dramaturge argentin Santiago Loza dans le Jury de Courts Métrages et Cinéfondation, présidé par la réalisatrice et écrivain japonaise, Naomi Kawase. Tous les espoirs ne sont pas perdus !»