parce que
ma vie imaginaire
me donne
tout à fait le même époux
c’est à ce point
Dans le numéro 92 de la revue Brèves littéraires, j’écrivais dans ma recension de Un renard roux A red fox, un recueil de Maxianne Berger, que la suite de tanka de la sixième section «contient possiblement le plus beau tanka d’amour jamais écrit» (p. 86 de la revue / p. 45 du recueil). Le prénom de son époux est Doug, je l’ai déjà entendue le nommer.
Je ne résisterai pas au plaisir de citer ici une strophe de Cyprès, un long poème de Maxianne paru dans Brèves 88 (p. 51), où, lors d’un voyage à Sienne en Italie, elle exprime avec une sensualité subtile son amour pour son mari (si l’on accepte l’hypothèse d’un poème autobiographique).
la main dans la main de son mari…
leurs soupers ensemble ces soirs frisquets…
le cachemire de son gilet de smoking
aux nuances chaleureuses du jasmin dans le paisley...
Le 14 février, si l’on a besoin de contrer une solitude, ce peut aussi être le jour des beaux souvenirs d’amour…
Et pour se préparer à la Saint-Valentin, la veille, le 13 février à 14h30, on peut se rendre à la chapelle du Mont-de-La-Salle, pour entendre Antonio D’Alfonso réciter des poèmes d’amour, de concert avec le violoniste Antoine Bareil et la harpiste Valérie Milot de l’Orchestre symphonique de Laval. Économiser en achetant vos billets directement de la SLL : voir l’article du sous-onglet programmation SLL de l’onglet ACTIVITÉS).
D. S. – 2016–01–31