Parce que je suis encore plus préoccupée par certaines lectures imposées à nos jeunes dans les écoles du Québec…
plus « Chapitre 3 : Lire oui! mais pas n’importe quoi! »
idéation – rédaction – édition
Parce que je suis encore plus préoccupée par certaines lectures imposées à nos jeunes dans les écoles du Québec…
plus « Chapitre 3 : Lire oui! mais pas n’importe quoi! » 14 octobre 2023
Pourquoi vais-je parler de Mémoires programmées (Total Recall), le film américain de science-fiction réalisé par Len Wiseman, sorti en 2012, un remake de celui de Paul Verhoeven, sorti en 1990? Parce qu’il s’agit d’adaptations cinématographiques de la nouvelle Souvenirs à vendre (We Can Remember It for You Wholesale) de Philip K. Dick? Oui… mais non, pas cette fois! C’est pour un dialogue entre Matthias, le chef de la Résistance, et Carl Hauser, un agent secret amnésique qui ne sait pas qui il était, mais qui sait qui il veut être. Je le trouve d’actualité :
Houser – Je voudrais me rappeler.
Matthias – Pourquoi ?
Houser – Pour redevenir qui j’étais.
Matthias – Il est vrai que la quête de tout homme est de découvrir qui il est, mais la réponse se trouve davantage dans le présent que dans le passé. C’est ainsi pour chacun d’entre nous.
Houser – Oui, mais le passé nous indique notre parcours.
Matthias – Le passé est une construction de l’esprit. Il nous aveugle et nous leurre pour nous faire y croire. Le cœur veut vivre dans le présent, c’est là qu’il faut chercher.
Vendredi 18 février 2022
Hier, j’ai découvert un groupe Facebook qui partage mon intérêt quasi obsessionnel pour le cinéma qui s’approprie tous azimuts la littérature. J’ai publié sur leur site, qui a 12,3 k de membres, un de mes articles de blogue : Emerson et le marshall Cole (partagé le 2022-02-17, 13:01); j’ai récolté 17 J’aime et 4 commentaires. Si tu ne peux pas faire venir à ta montagne les cowboys, rejoins-les sur la leur.
https://www.facebook.com/groups/1091587071006057?sorting_setting=CHRONOLOGICAL
Alors je poursuis l’expérience :
– Imaginer une histoire vraie : Marwencol – 2022-02-18, 16:14 – 3 J’aime, 1 commentaire
– Subrepticement la culture –2022-02-19, 15:00 – 3 J’aime, 1 partage
– Le mensonge de Sherlock Holmes – 2022.02.20, 8:00 – 3 J’aime, 2 commentaires – j’ai répondu à l’un d’eux, 2 partages
– Bianca, Florence et Marguerite – 2020.02.22, 8:02 – 8 J’aime, 1 commentaire, 1 pouce levé
– Doit aimer les chiens – 2022.02.24 (je cesse de noter le résultat… cela devient fastidieux)
– Femmes de rêve – 2022.04.02
Pour qu’on s’intéresse à moi, nouvelle venue sur cette montagne, il faut que je m’intéresse à ses cowboys.
Je commente donc :
– Le beau Serge (1958) J’ai suscité la discussion, mais pas de façon sympa… Je passe pour une gourde ! M’abstenir désormais ? Je réfléchis (dans l’angoisse existentielle) et je décide de m’expliquer : « Il y a le gouffre. Et il y a le pont qui le traverse. Je m’intéresse en éclectique à la poésie cinématographique. Et voilà que je pense à Mélies. Je ferai attention à mes mots, me rappelant que je ne suis pas une historienne du cinéma, mais une littéraire. » Joel P. me répond, je lui réponds : «À Montréal, le cinéma Élysée, rue Milton, près des Beaux-Arts, présentait les films de la Nouvelle vague (1959-1987). J’ai le souvenir d’y avoir vu À bout de souffle, Jules et Jim, Cléo de 5 à 7, Ma nuit chez Maud, La nuit américaine, Les parapluies de Cherbourg, Le genou de Claire, Le bonheur, L’amour l’après-midi, Un homme et une femme, La femme d’à côté, Belle de jour, Le dernier métro, César et Rosalie… d’autres, plusieurs autres… Peau d’âne, Diva ! Mais est-on toujours dans cette Nouvelle vague? Dans ces années-là, je n’avais pas étiqueté la programmation de la salle autrement que par «films français». Au centre-ville, les films étaient américains (Five easy Pieces, Easy Rider) ou japonais (Onibaba), et je les aimais aussi.»
De mes 5 ans à mes 17 ans, je vivais dans une petite ville à mi-chemin entre Montréal et Québec, où deux cinémas projetaient chaque semaine un programme double différent, et j’y allais tous les samedis. Mon père, électricien, était régulièrement appelé à y faire des réparations, et il me rapportait des bouts de films sacrifiés au collage après que la bobine ait pris feu (comme dans Cinema Paradiso). De plus, je vivais à côté d’un autre cinéma, désaffecté celui-là depuis des années, dans lequel il y avait encore des reliques cinématographiques que je récupérais au risque de ma vie (vu l’état des lieux, je n’exagère pas). Mon enfance a été aventureuse.
Dans les cinémas de ma petite ville, j’ai vu Tarzan (Johnny Weissmuller) Annibal (Victor Mature; acheté ensuite en Dans les cinémas de ma petite ville, entre Montréal et Québec, j’ai vu Tarzan (Johnny Weissmuller) Annibal (Victor Mature; acheté ensuite en Cinéroman, voir ma photo), Ben-Hur (Charlton Heston, 1959), Dracula, Frankestein, La mouche (1958), et d’autres films d’horreur, certains en 3D avec des lunettes, un oeil rouge, un oeil vert, je me souviens du monstre des marais. J’ai vu aussi les comédies musicales américaines de l’après-guerre (Dansons sous la pluie, etc.), les films d’Elvis Presley, ceux de Gilbert Bécaud, la Mélodie du bonheur (la famille Trapp), L’eau vive avec la chanson de Guy Béart, Roméo et Juliette de Zeffirelli… J’ai été une enfant libre conscience de ce privilège.
Encore là, je cesse de noter mes commentaires… Merci à tous !
lundi 5 juillet 2021
Merci à tous mes amis, toutes mes amies Facebook qui ont eu un bon mot pour moi samedi, jour de mon anniversaire, que je célébrais à Sutton ayant été invitée à l’inauguration du centre d’Arts de de rêves.
Parmi les voeux, celui-ci de Diane Landry reçu par courriel : «Merci de continuer à inspirer et soutenir notre communauté littéraire. Tu es notre pilier.» Elle parle de la Société littéraire de Laval et de la revue d’arts littéraires Entrevous, dont je suis directrice artistique.
L’image est proche de ce que je ressens : je me vois «cariatide». Je suis à ma place dans ce rôle, heureuse de soutenir les créateurs qui m’accordent leur confiance, leur amitié.