Le cinéma inspire nos romanciers

12 mars 2016

Il est maintenant dans mes attributions de directrice littéraire et  artistique de la Société littéraire de Laval de m’intéresser à un large éventail d’évènements multidisciplinaires dont une part est littéraire. Depuis deux ans, je voyais passer les invitations de l’UNEQ à la Cinémathèque québécoise, où un auteur présente un film qui a inspiré l’un de ses romans.
Samedi le 12 mars, à 19h30, pour la dernière de la deuxième série, Andrée A. Michaud présente «Sunset Boulevard» de Billy Wildder, en version originale. Ce film lui a inspiré son roman «Mirror Lake», lui-même adapté au cinéma en 2013 par Éric Canuel et renommé «Le lac mystère».
Je vais en dire plus dans la revue «Entrevous» pour laquelle, dans ma machine à remonter le temps, je partirai à la rencontre de trois autres romanciers québécois qui eux, avaient confié avoir été inspirés par des oeuvres cinématographiques de chez-nous : Simon Boulerice, inspiré par «Trois pommes à côté du sommeil» de Jacques Leduc;  Marie-Sissi Labrecque, inspirée par «Les bons débarras» de Francis Mankiewicz, un scénario de Réjean Ducharme; Jean-François Caron, inspiré par le quai-mythique «Pour la suite du monde» de Pierre Perrault. Et tiens ! je vais peut-être aussi m’intéresser à Claude Vaillancourt qui a présenté «Les deux Anglaises et le continent» de François Truffaut.
L’UNEQ ne sait pas encore s’il y aura une troisième série. Je l’espère…