4 juin 2016
Le 17 avril dernier, j’ai concrétisé ma promesse d’inviter amis et collègues à un ciné-club maison, promesse faite après avoir gagné lors d’un cocktail corporatif un téléviseur de 72 pouces. Mon ciné-club est thématique : la représentation, au cinéma, de l’auteur, de l’éditeur, du critique littéraire et/ou du professeur de littérature.
Donc, ce 17 avril-là, j’ai présenté le film Plus étrange que fiction, à l’affiche cette semaine à Télé-Québec. Je l’ai regardé à nouveau, et encore dans ma nuit d’insomnie de mercredi, m’amusant à le comprendre à la lumière de l’interprétation toute personnelle que Mado (Madeleine Dalphond-Guiral) en avait faite à mon ciné-club. C’était comme un nouveau film, tout aussi imaginatif. Je me suis bien amusée (comme dit mon fils Émile : « C’est un film qui fait du bien ! »). Je ne dévoilerai pas ici mon interprétation ni celle de Mado, car la Société littéraire a lancé sur son site WEB un appel à contribution pour enrichir avec d’autres interprétations un article sur mon ciné-club maison, à paraitre dans son périodique ENTREVOUS.
J’ai annoncé un deuxième ciné-club le 27 novembre 2016, pour visionner Odette Toulemonde, une histoire d’Eric-Emmanuel Schmitt qui, elle aussi, « fait du bien ». Ce n’est pas par hasard que ce ciné-club est programmé quelques jours avant une invitation à la Salle André-Mathieu, pour le voir en personne dans sa pièce Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.
Pour mon troisième ciné-club, je proposerai Les heures. J’ai vu ce film et j’en ai écouté la musique de Philip Glass plusieurs fois avant de réaliser que je devais absolument lire Mrs Dalloway de Virginia Woolf pour mieux comprendre le film et le personnage de Clarissa, l’éditrice. C’est donc une invitation lancée aux amis et aux collègues de lire ce roman et de s’inviter ensuite, par courriel, à mon ciné-club de l’hiver 2017.